Réduire de 45% sa consommation d’électricité

Les appareils dits « basse consommation » favorisent les économies d’énergie. Accompagnés de quelques gestes de bons sens quant à leur usage, ils permettent de réduire de près de moitié la facture d’électricité !

Les appareils dits « basse consommation » favorisent les économies d’énergie. Accompagnés de quelques gestes de bons sens quant à leur usage, ils permettent de réduire de près de moitié la facture d’électricité !

Le calcul réalisé par l’Ademe* est éloquent : « Une famille composée de quatre à cinq personnes et vivant en habitat individuel consomme 4 000 kWh/an, soit plus de 400 € par an.

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Une famille qui maîtrise son énergie avec des appareils basse consommation et en suivant quelques conseils ne consomme que 2 188 kWh/an, soit mois de 225 € par an ».

Les équipements les plus gourmands en énergie : les appareils électroménagers et l’éclairage, souvent à l’origine de dépenses mal contrôlées.

Après le chauffage électrique et la production d’eau chaude, le froid demeure le poste de consommation le plus important : 35 % de la facture d’électricité !

Pourtant, l’offre économe en énergie existe : des réfrigérateurs dits basse consommation de classe A, la plus performante. Bien sûr, ceux-ci restent plus chers à l’achat que ceux de classe C, mais ils consomment trois fois moins d’énergie.

Et, technologies modernes obligent, un appareil neuf consomme jusqu’à six fois moins qu’un ancien.

En outre, le coût de fonctionnement d’un appareil peu performant revient à doubler son prix d’achat sur une période de dix ans, la durée moyenne de renouvellement.

Outre la performance pure, une utilisation pertinente des réfrigérateurs contribue aussi à la réduction des consommations d’énergie.

Notamment en respectant la température intérieure recommandée de 6 °C. A 2 °C, la consommation augmente de 20 % ! Evitez d’enfourner les plats encore chauds, de les entasser pour que l’air puisse circuler, et couvrez-les afin que l’humidité ne forme pas de givre, accélérateur de consommation.

La pièce où se trouve le réfrigérateur – à ne pas installer à côté du four, CQFD – ne doit pas être trop chauffée : 5 °C de trop augmentent de 38 % la consommation.

Enfin, évitez de laisser la porte ouverte longtemps. Des principes qui s’appliquent aussi aux congélateurs et appareils combinés.

Laver et sécher : attention à l’utilisation

Laver, sécher et eclairer : économiser. Mêmes principes côté lavage. Un lave-linge classe A permet d’obtenir jusqu’à 40 % de gain d’énergie.

Pour autant, l’approche des appareils de lavage et de séchage diffère de celle des appareils de réfrigération.

Leur consommation annuelle – un tiers de la facture d’électricité – dépend surtout de leur utilisation. En particulier, de la température de lavage choisie. Plus une machine est performante, moins elle consomme d’eau.

Donc moins elle consomme d’énergie pour chauffer cette eau. Sans compter qu’il est aujourd’hui possible de laver à froid le linge (et, demain, la vaisselle, peutêtre).

Et que ce soit linge ou vaisselle, les performances de l’appareil durent grâce à l’utilisation régulière d’anticalcaire et d’antitartre et d’un nettoyage du filtre.

En matière de séchage, la consommation des sèche-linge dépend en particulier de l’efficacité de l’essorage de la machine à laver , qui doit être optimale. Reste que ces appareils s’avèrent peu adaptés à la nature du linge traité, sont très voraces en énergie — en moyenne le double d’un lave-linge utilisé à 60 °C —, et atteignent péniblement la classe B.

A savoir : la consommation énergétique d’un sèche-linge à évacuation se montre moins élevée que celle d’un modèle à condensation car il sèche le linge plus vite.

Eclairer mieux

Si les ampoules paraissent bien petites face au gros électroménager, elles n’en sont pas moins énergivores. L’éclairage compte pour 15 % de la consommation électrique des logements, hors chauffage, eau chaude et cuisson.

Bien sûr, les halogènes gloutons sont à proscrire, à la faveur des ampoules basse consommation — fluocompactes — qui réduisent par quatre la consommation initiale et la puissance nécessaire dès leur utilisation.

Et affichent d’autres atouts de taille : à confort lumineux équivalent, elles durent six à dix fois plus longtemps qu’une ampoule traditionnelle et diminuent les risques de brûlures grâce à un faible dégagement de chaleur.

En outre, 70 % des dépenses d’éclairage peuvent être économisées, en optant le plus souvent possible… pour l’éclairage naturel.

Autres réflexes à acquérir : éteindre les lumières en quittant une pièce et adapter la puissance de la lampe en fonction des besoins.

Et, si le budget ne permet pas les lampes basse consommation dans toute la maison , autant les privilégier dans les pièces où leur usage est le plus important. Car les fluocompactes s’affichent tout de même à 12,20 € l’unité en moyenne.

Le prix, un désavantage propre aux appareils basse consommation ?

Certes. Cependant, choisir la performance énergétique , en ayant un comportement responsable, permet de diminuer de près de moitié sa consommation d’électricité, donc sa facture.

Le tout en contribuant à la réduction des gaz à effet de serre.

Pour en savoir plus sur les économies d’énergie, nous ne pouvons que trop vous recommander de visiter le site http://www.norme-bbc.fr/

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